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Philippe Grenier

Philippe Grenier naît le 14 août 1865 à Pontarlier où il s’installe comme médecin en 1889. Il acquiert rapidement une réputation de médecin des pauvres. Suite à plusieurs voyages en Algérie et à l’étude du Coran, il se convertit à la religion musulmane en 1894, « par goût, par penchant, par croyance et nullement par fantaisie », comme il le déclare dans une conférence de presse du 30 décembre 1896.

Conseiller municipal, il est élu député en 1896. Il ne siège qu’une quinzaine de mois mais son sérieux fait rapidement taire les sarcasmes qui visaient ce personnage cultivant les paradoxes et les audaces, musulman au coeur du Haut-Doubs très catholique, et anti-alcoolique au pays de l’absinthe. Durant ce court mandat, il se fait remarquer par son intérêt pour les petites gens et pour les questions relatives à la Défense Nationale. Battu lors des élections législatives de 1898, il se représente sans succès en 1902.
Il disparaît le 25 mars 1944 et c’est une foule nombreuse qui l’accompagne à sa dernière demeure. Il laisse le souvenir d’un homme bon, profondément croyant et d’un médecin parfaitement désintéressé. De vieux pontissaliens évoquent encore cet homme à la barbe blanche, vêtu de son burnous et de sa gandoura qui faisait ses tournées à cheval.
Son nom a été donné par la Ville de Pontarlier à la mosquée aménagée dans une aile des anciennes casernes Marguet. Une rue et un des collèges de la ville portent également son nom.

Illustration : Philippe Grenier, gravure anonyme
    
 

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